AMEL 54 "Soleil Bleu", antifouling COPPERCOAT

[size=150]Antifouling longue durée “COPPERCOAT” sur Amel 54 “Soleil Bleu”[/size]

L’antifouling est un dossier que chaque plaisancier aborde une fois l’an. Que faut-il mettre sur sa coque pour se préserver des algues et coquillages afin d’avoir la meilleure glisse possible ?
Les solutions sont nombreuses et varient selon les types de navigations, telles régates ou croisières ou le type de coques, telles alu, polyester etc.….
Les uns utiliseront un antifouling à matrice dure, ou auto polissant ou semi-érodable. D’autres parce qu’ils ont une coque en alu utiliseront un antifouling sans oxyde de cuivre, d’autres enfin souhaiteront mettre des produits à base de téflon ou de silicone.
Les petits malins adjoindront à leur traitement de base divers produits tels le désherbant Rundop, la bouillie bordelaise ou sulfate de cuivre, de la pénicilline, bref tout une batterie de produits qui d’après eux devraient améliorer les performances de leur antifouling. Nous ne saurons vous conseiller car ces produits sont souvent très toxiques pour l’environnement marin et pas toujours efficaces.
Les plus modernes vont tester d’autres produits ou nouveautés comme l’ultrasonique antifouling dont le site amelcaramel.net/techantifouling.php en parle, ou encore l’application de plusieurs couches de résine saturée de cuivre.
Alors que choisir dans cette jungle de produits efficaces pour les uns, pas valables pour les autres.
Sur Soleil Bleu « Santorin » et « Super Maramu », nous avions toujours appliqué les matrices dures qui nous avaient plus ou moins données satisfaction.
Avec l’AMEL 54, nous voulions nous orienter vers des produits plus d’actualité et peut être plus durables et plus efficaces.
Bien entendu, nous avons arpenté les différents salons nautiques de Paris ou de Dusseldorf à la recherche du produit rare et écouté les conseils des uns et des autres. Certains produits nous paraissaient attrayants mais le traitement par de l’époxy saturé de cuivre avait notre préférence.
C’est lors de notre hivernage à Monastir que nous avons été convaincus définitivement du produit qu’avaient appliqué deux amis. L’un, grand navigateur à travers les mers du globe, avait traité son catamaran avec du COPPERCOAT depuis 11 ans et le résultat que nous avions devant les yeux était stupéfiant. L’autre avait fait une application plus récente (5 ans) du même produit et était très content de son antifouling. Bien entendu, nous les avons bombardés de question sur l’efficacité du produit, mais aussi sur les techniques d’application.

LE COPPERCOAT
Le produit Coppercoat est une résine époxy sans solvant, mélangée avec du cuivre très pur à raison de 99 %. Chaque litre de résine sera mélangé avec 2 kg de poudre de cuivre ultra fine. L’avantage de cette solution, hormis son objectif de produit antisalissure est que ce revêtement ne se dissout pas dans l’eau, donc est respectueux de son environnement. D’après son inventeur, son efficacité devrait être de l’ordre de 10 ans, ce que nous avons pu constater sur le catamaran de Philippe.
L’autre avantage qui nous a séduit est une protection accrue supplémentaire contre l’osmose grâce à l’application de couches multiples de résine époxy.
Enfin la maintenance réduite de la coque, avec un simple nettoyage au jet d’eau ou un brossage en plongée a été un argument supplémentaire à notre décision.
Le fonctionnement du Coppercoat est très simple. Lors de son immersion dans son élément, l’eau de mer attaque la poudre de cuivre pure exposée en provoquant la formation d’oxyde de cuivre.
Cet agent antisalissure empêche le développement d’organismes marins tels algues ou coquillages jusqu’à ce que la surface se dégrade pour devenir de l’hydro chlorure de cuivre.
Cette forme de cuivre est très instable et est régulièrement balayé par les mouvements du bateau. Ceci a pour effet de révéler automatiquement une surface riche en cuivre inaltérée, à partir de laquelle le procédé se renouvelle.

COMMENT AVONS-NOUS ACHETE CE COPPERCOAT ?
Nous étions quatre bateaux à nous décider en même temps et a acheter ensemble les produits nécessaires. Bien entendu notre ami Jean Marie, ingénieur chimiste, nous a grandement aidé dans notre démarche surtout pour la phase technique d’application. En fait, c’était lui qui devait aussi nous servir de cobail par réalisation « test » sur son bateau, puisque nous avions décidé de tout réaliser nous- mêmes, du moins de tout superviser nous-mêmes, en utilisant la main d’œuvre tunisienne.

QUANTITE DE PRODUIT NECESSAIRE ?
Après de savants calculs, utilisant la longueur de la ligne de flottaison, la largeur et le tirant d’eau (en mètres), le nombre de couches nécessaires (minimum 4 couches), multiplié par le nombre de bateaux, nous avons conclu qu’il nous fallait commander 62 litres de Coppercoat d’un poids total de 225 kg (oui le cuivre est très lourd).
Le pouvoir couvrant est d’environ 4 mètres carrés par litre.
A titre d’information, nous avons utilisé 20 litres de Coppercoat pour notre Amel 54 « SOLEIL BLEU » pour un poids de 72 kg.
Le fait d’importer une palette de 225 kg de Coppercoat en Tunisie, ne fut pas une mince affaire. Nous avons pu solutionner ce problème et obtenir le « taxe-free », qu’après moultes interventions auprès des instances douanières locales les plus hautes placées. Mais finalement tout s’est déroulé selon notre plan et le produit fut livré au cul de nos bateaux dans le port de Monastir.

COUT DU PRODUIT
Le produit peut être acheté en France auprès du Chantier Naval Les Vénètes à Ambon 56 190, qui est l’importateur pour notre pays.
Sachant que nous étions hors CEE et ayant besoin d’une quantité relativement importante, nous nous sommes adressés directement au producteur basé en Angleterre.
Il est vrai que les tarifs qui nous ont été appliqués et fort bien négociés, étaient très intéressants. Nous pouvons dire que le cout total de l’application du Coppercoat nous est revenu au double d’un antifouling traditionnel.
L’estimation de prix mentionné ci-dessus tient compte de trois facteurs clés à savoir :

  • le coût de la main d’œuvre peu élevé en Tunisie
  • la mise en chantier et le suivi de toute l’application par nous-mêmes
  • le prix négocié du produit au tarif quasi professionnel

LES GRANDS PRINCIPES
Le Coppercoat peut être appliqué sur pratiquement tous les bateaux, quelque soit leur taille ou leur utilisation.
Les bateaux en composite verre résine ne nécessitent pas de sous couche, mais l’application doit se faire sur la coque nue. Par contre les bateaux en bois, acier ou en ferrociment doivent être enduit préalablement d’une couche de primaire approprié.
En application le Coppercoat exempt de solvant et non toxique devra être entièrement mélangé, une dose à la fois, et simplement appliqué à la surface préparée en utilisant un rouleau à peinture ou un pistolet à peinture.
Le traitement complet est habituellement réalisé en 4 couches fines, appliquées en une journée, en s’assurant que la couche qui vient d’être posée est encore humide avant d’appliquer la suivante.
Les conditions météo (température, vent et précipitations à venir pour une période de 48 heures) sont très importantes pour l’application de ce produit.
La température d’application idéale se situe entre 15°C et 25°C.
Attention à l’humidité ! Il convient de protéger la coque contre la pluie pendant 48 heures après application. Veillez à protéger le Coppercoat fraichement peint dans l’après midi ou en soirée contre la baisse de température et la rosée (phénomène de condensation d’eau).

APPLICATION SUR L’AMEL 54 « SOLEIL BLEU »

1) MISE A NU DE LA COQUE

Grattage/ponçage
Malheureusement Amel ne fait pas d’application au Coppercoat, et propose un bateau avec un antifouling traditionnel (nous pensons que sur demande du futur acquéreur, le chantier devrait moyennant surcoût, appliquer le produit souhaité).
En conséquence, nous avons été obligé de gratter l’antifouling de base mis sur la coque afin d’avoir une surface vierge propre et saine.
Ce travail a duré 5 jours ouvrés pour 2 à 3 ouvriers qui ont grattés et poncés la coque ( grattoir + papier de grains de 150 à 240 + ponceuse électrique orbitale) afin que la surface puisse accueillir notre solution Coppercoat.

Dépoussiérage
Rinçage au jet d’eau et nettoyage de l’ensemble de la coque avec un mélange alcool à 90 degrés/eau pour un séchage plus rapide.

Hygrométrie
ATTENTION pour les bateaux qui naviguent déjà depuis quelques années et souhaitent mettre cette résine époxy/cuivre, il faut impérativement que la coque soit sèche avant application de la résine au risque d’emprisonner l’humidité stagnante et créer de l’osmose.
solution : décapage avant l’hiver, laisser le bateau hors de l’eau de préférence durant une période plus ou moins longue afin d’assécher au maximum la coque, application du produit après mesure de l’hygrométrie
Le résultat de mesure de l’hygrométrie sur Soleil Bleu étant négatif, nous sommes passés au stade d’application du produit.
Afin de nous prémunir de la pluie ou de toute humidité, nous avions protégé toutes les œuvres vives du bateau par une ceinture en film plastique de 50 cm de hauteur. ( l’eau s’écoulait le long du film sans mouiller la coque)

2) PREPARATION DE LA COQUE

Protection des passes coques
Nous avons protégé tous les passes coques qui ne sont pas toujours compatibles avec la solution cuivrée du Coppercoat.

Comment ?
Autour de chaque passe coque et arbre d’hélice, nous avons collé un film plastique adhésif laissant un espace circulaire de 2 cm autour de l’orifice. Nous y avons appliqué de la résine polyester et laissé sécher. Après séchage, nous avons peint dans l’orifice, une solution siliconée diluée dans de l’alcool à 90°. Après avoir enlevé le film plastique adhésif, tout en peignant la coque, nous étions certains de ne pas toucher le passe coque avec notre solution cuivrée.
Par la même occasion nous avons peint avec ce mélange silicone/alcool 90° l’intérieur de tous les orifices tels évacuations d’eau, intérieur du propulseur etc… il faut savoir qu’aucune concrétion ne s’accroche sur cette solution qui malheureusement ne dure qu’une ou deux saisons.

La ligne de flottaison
Collage de la bande adhésive tout le long de la ligne de flottaison et occultation des endroits qui ne devaient pas être peints (embase, hélice etc…)

Météo
Nous avons fait cette application en mars, période excellente en Tunisie, car il ne fait pas encore trop chaud pour ce genre d’application et la période des pluies est presque achevée.
La chaleur ambiante fait accélérer le produit et nous oblige à l’appliquer très rapidement.
En conséquence, nous avons sélectionné trois personnes qui mettent le produit au rouleau. Une demi-coque par jour avec application de 6 couches d’époxy, ce qui est largement supérieur à ce qui est prescrit.

3) MATERIEL UTILISE
a. Les flacons de résine
b. Les pots de durcisseurs
c. Les sacs de poudre fine de cuivre
d. Une bassine en plastique de 10 litres de contenance
e. 5 litres d’alcool à 90°
f. Des rouleaux pour peindre type pattes de lapin de 125 mm de largeur
g. Des palettes pour peindre
h. Des pinceaux
i. Des chiffons
j. Du sopalin
k. Des rouleaux de scotch
l. Combinaison, gants, lunettes, casquette
m. Montre, feutre marqueur et post it

4) APPLICATION DU PRODUIT

–> LE MELANGE
Le Coppercoat est fourni en trois composants :
A – un flacon de résine
B – un pot de durcisseur
C – un sac de fine poudre de cuivre.

Nous avons mélangé à chaque fois A -un litre de résine avec B - le pot de durcisseur et enfin C - le sac de poudre dans une bassine ronde en plastique pouvant contenir une dizaine de litres. Sans arrêt il faut remuer les différents produits et surtout bien délayer la poudre de cuivre dans la résine jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène. (Attention que le cuivre ne retombe pas au fond, d’où l’action de mélanger et de remuer continuellement)
La durée de vie de ce mélange est de 60 minutes à 10°C, 45 minutes à 20°, 30 minutes à 30°C.
Par une chaleur supérieure à 25° il faut agir très vite et y mettre les moyens humains adéquats, et toujours se limiter à mélanger un litre au maximum (nous étions 3 personnes pour peindre et une pour coordonner et superviser le travail)
Après chaque utilisation, il faut nettoyer soigneusement la bassine avec de l’alcool à 90°. (il vous faut environ 5 litres d’alcool à 90° pour l’ensemble de l’opération.
(astuce : si vous mettez vos pinceaux dans une pochette remplie de glaçons et déposée dans votre réfrigérateur, vous pourrez les réutiliser sans problème le lendemain)

–>COMMENT PEINDRE AU COPPERCOAT
Etant donné l’importance de la surface à peindre, nous avions décidé de ne peindre que la moitié de la coque en une journée, en commençant par la pointe avant.
Relèvement et inscription du top horaire de départ de l’application « peinture » (nous avons commencé la première application à 10 h 00 du matin, heure où l’humidité de la nuit s’était asséchée)
Après avoir préparé le mélange, trois personnes munis d’un rouleau ont peint la première couche jusqu’à la dernière goutte.
Les trois personnes ont avancé de concert sur trois niveaux de hauteur et toujours dans le même sens (la première couche : horizontale)
Très important : le Coppercoat doit toujours être appliqué directement après préparation.
La première couche ne présente pas un bel aspect, ne cherchez pas à couvrir, l’aspect d’origine transparente s’améliorera au fil des couches pour devenir quasiment lisse à la dernière couche. Evitez de revenir en arrière pour couvrir, vous risquez d’enlever ce que vous venez d’appliquer.
Attention aux coulures, donc pas de couches épaisses.
Au fur et à mesure que nous avançons nous notons les temps de passage sur la coque.
Pour terminer la première couche de la moitié de la coque, nous préparons au fur et à mesure les mélanges toujours selon le même principe.
La première couche est terminée.
Nous attendons 1H 30 avant de mettre la deuxième couche, tout en se référant aux temps de passage de la première couche mentionnés sur la coque du bateau.
La 2ème couche appliquée en sens cette fois ci verticale, sera encore légèrement poisseuse et de couleur brune foncée. Le principe des coups de peinture croisée vous permettra de bien suivre l’application.
La 3ème couche appliquée à nouveau horizontale a été mise 1 h 00 après la 2ème.
La 4ème couche est appliquée ¾ h après la 3ème.
Au fur et à mesure des applications on constatera alors une différence de couleur entre les deux couches, la nouvelle couche paraissant lors de l’application beaucoup plus claire (elle se foncera en séchant pour se confondre avec la couche précédente).
S’il vous reste de la peinture, vous continuerez à appliquer les couches successives pour cette moitié de coque en enchainant jusqu’à utilisation de la moitié de votre stock moins 1 litre.
Sur Soleil Bleu, nous avons appliqué 6 couches et une septième tout le long de la ligne de flottaison. Nous sommes donc largement au-delà des 4 couches préconisées. Cette formule nous convient parfaitement car elle augmentera l’épaisseur de produit et donc protégera l’efficacité du Coppercoat.
L’autre moitié du Coppercoat, vous servira le lendemain pour l’autre moitié de coque.
Enfin le dernier litre mélangé, vous servira à faire les raccords lorsque le bateau quittera le ber sur lequel il a reposé durant l’opération avant d’aller à l’eau.

–>APRES APPLICATION DU COPPERCOAT
Le durcissement complet est obtenu en 5 jours, mais le bateau traité peut être remis à l’eau après 72 heures de séchage à une température moyenne de 20°.
Bien entendu plus l’air ambiant est chaud, plus rapide sera le temps de séchage.

–>ERRODAGE DE LA SURFACE DU COPPERCOAT AU SCOTCH BRITE OU PAPIER DE VERRE
Après le temps de séchage de 4 jours, nous avons pratiqué un léger ponçage avec un papier de verre de 320/400 gr avant la mise à l’eau.
En effet ce léger errodage est indispensable pour favoriser l’oxydation du cuivre et exposera davantage de poudre de cuivre tout en augmentant immédiatement le pouvoir de l’antifouling.
Après avoir traité les dernières surfaces occultées par les bers et autres poteaux de soutènement, nous avons remis SOLEIL BLEU à l’eau après 4 jours de séchage.

5) ENTRETIEN ANNUEL
Une fois appliqué, ce traitement antifouling époxy longue durée, nous évite la corvée annuelle de peinture comme c’est le cas avec un antifouling traditionnel.
Un entretien annuel avec l’aide d’un tampon scotch brite ou papier de verre fin à l’eau permet d’exposer le cuivre emprisonné dans l’époxy.

6 ) CONCLUSION
Nous avons mis cette application au Coppercoat début 2009 après une saison de navigation, et un hivernage.
Début 2010, nous avons plongé sous la coque pour :
constater que :

  • l’hélice était très encrassée (nous essaierons de solutionner ce problème en 2011)
  • qu’il n’y avait pas d’algues ou de concrétions fixées sur la coque.

et avons :

  • donné un coup de scotch brite sur l’ensemble de la coque : durée 1 h 00 pour enlever la micro mousse qui s’y était accrochée et retrouver à nouveau une coque parfaitement lisse
  • nettoyé à la spatule et à la brosse, l’hélice des concrétions qui s’y étaient accrochées
  • nettoyé les autres parties métalliques couvertes de concrétions (ferrures d’inox sur le safran etc.
  • nettoyé les bouches d’évacuation d’eau sous marines
  • nettoyé le speedo mètre, sondeur etc…
  • changé les anodes usées
    Toute la saison 2010, nous avons navigué avec une coque impeccable, nette, lisse. Régulièrement nous nettoyons la ligne de flottaison ou certaines micros algues aiment s’y accrocher, ainsi que l’hélice.
    Le bateau restera à l’eau durant l’hivernage 2010/2011.

Il sera mis hors d’eau au printemps 2011 pour :

  • un nettoyage de la coque avec de l’eau à haute pression
  • le changement des anodes
  • le changement de la bague d’usure
  • les différentes vidanges d’huile de l’embase et du propulseur.
  • une protection antifouling efficace sur l’hélice
  • une application au silicone de certains orifices, passe coque et cage du propulseur.
  • le polissage de la coque
    Pour le moment, nous sommes très satisfaits de cet antifouling au cuivre, malgré l’investissement de départ. Cette formule permet sur le long terme d’être une solution plus économique, plus pratique, plus écologique et plus protectrice pour la coque de notre bateau
    Nous pensons que cette application au cuivre nous évitera de sortir annuellement notre bateau. Une sortie tous les deux ans nous parait être la bonne formule.
    Nous avons mis cette application Coppercoat, laissons lui le temps de nous convaincre et de nous satisfaire, nous en dirons plus dans les années à venir.
    En attendant, nous essaierons de glisser sur l’élément liquide et nous laisser porter par cette coque lisse vers d’autres destinations et aventures.

[b]Voici un dossier de photos de cette réalisation :

https://www.forum-voiliers-amel.net/dossiers/coppercoatamel54SoleilBleu.pdf[/b]

Francis SCHAAL
Amel 54 “Soleil Bleu”

1 « J'aime »

Bonjour,
Voilà bientôt trois ans et demi vous écriviez sur les avantages supposés du Coppercoat.
Je dois prendre une décision concernant l’antifouling car je viens de faire faire un traitement contre l’osmose.
Êtes vous satisfait du produit et pourriez-vous faire un bilan avantages/inconvénients.
En vous remerciant par avance.
Marc

Meilleurs voeux 2017 à tous
Est-ce que quelqu’un a des nouvelles de Schaal et de ce traitement Coppercoat? Un retour d’expérience sur ce traitement serait plus que bienvenu…
Si vous avez des informations à ce sujet indépendamment de Shaal, vous êtes aussi les bienvenus.
Nemo (SM PILGRIM)

Bonjour,

J’ai appris que SOLEIL BLEU a été vendu il y a peu de temps, mais je n’ai pas d’autres détails
Cordialement

Merci José,
quelqu’un d’autre aurait-il une expérience à partager?
Cordialement
Alain

Bonjour à tous,
Je me rajoute à la liste des intéressés par cette solution. D’après les informations récupérées sur le web, l’application est cruciale. Je continue la recherche.

Alain,
As tu pris une décision pour Pilgrim? Garulfo étant dans la même région, nous pourrions peut-être mettre nos efforts en commun.

Thomas

bonne journée ensemble,
Je suis nouveau sur ce forum et j’attends un échange intéressant avec tous les amis et marins d’Amel.
Nous avons acheté “Soleil Bleu” en 2016 et avons trouvé notre bateau de rêve.
Lors de la lecture de ce forum, j’ai la question de Coppercoat découvert ne peut donc maintenant répondre: Le propriétaire précédent a appliqué Coppercoat égal au nouveau bateau (comme décrit) et l’a répété il ya quelques années. Cela n’aurait pas été nécessaire, mais il était très complet et perfectionniste. Notre grande chance
Le bateau est dans l’eau toute l’année dans la marina, et je l’ai atterri pendant une semaine l’année dernière pour faire le travail sous-marin (hélice, anodes, inspection). Le Coppercoat est impeccable et ne doit être lavé qu’avec un nettoyeur haute pression. Il n’y a que quelques algues et presque aucune végétation attachée à la coque. Vous n’avez pas à faire plus. Le revêtement est parfait et sans entretien. Nous le ferions immédiatement avec un nouveau bateau, 6 couches soigneusement et soigneusement, et vous aurez toujours une coque propre, pas de travail et pas d’osmose pendant de nombreuses années. Les coûts les plus élevés sont payés chaque année. Je peux certainement vous le recommander et j’ai hâte de vous aider avec votre considération et votre décision.

Hornblower
Amel 54 “Soleil Bleu”
<>

Merci Hornblower pour ce retour sur le Coppercoat !

Aurais-tu quelques photos de la coque après ces années dans l’eau ?

Do you have any pics of this Hull treated with the Coppercoat ?