Patagonie

Bonsoir à tous,
Non, nous ne partons pas en Patagonie avec notre Maramu, un jour peut être ??? mais nous y rendons du 21 au 31 Octobre prochains…par avion !
Mais peut être un amélien s’y trouve-t -il ? Alors osons lancer une bouteille à la mer, et éventuellement faire une belle rencontre là bas !
Notre programme, trop court à notre goût, (mais on fait ce qu’on peut ! ), sera essentiellement Chilien. Nous espérons pouvoir naviguer un peu sur les canaux… C’est le printemps en ce moment.
Je lance cet appel car je me souviens que lors de notre inscription sur le forum, avant de posséder un Amel, la réponse à ma première question m’est venue du Sud Argentin, un propriétaire de Santorin je crois.

Un appel vers le grand Sud, quoi !
Maritimement
Pierre-Olivier de Valépéo

Bonsoir à toutes(tous),
Je me réponds à moi même en donnant quelques infos au retour, un peu crevé mais heureux, et çà peut servir aux autres !
D’abord, nous avons eu un temps exeptionnel, pas de pluie et très peu ou pas de vent en 10 jours. Grand soleil, ciel bleu, qqs nuages, apparemment du jamais vu (aux dires des gens du coin)
Le réchauffement climatique a de grandes incidences là bas, bref, y’a plus de saison !!
Nous n’avons pas navigué sur les canaux (sauf une ballade “touristes” voir les glaciers qui tombent dans la mer), mais nous avons parlé longuement avec un français au ponton à Puerto Williams (plus au sud, tu peux pas). Je résume:
Une vingtaine de bateaux à voiles, tous acier ou alu, sont ammarés à une sorte de vieux bateau moteur pourri et envasé, bloqué, qui sert de point d’ammarage, à couple les uns les autres, plus de longues ammares vers des pieux ou des arbres sur la berge.
En cette saison, après survol en avion, tous les canaux sont navigables. Pas de glaçons, ou si peu que çà s’évite facilement qd y’en a.
La navigation sur canaux n’est pas très compliquée, gps et cartographie oblige, par contre les mouillages peuvent être stressants, dûs aux profondeurs soudaines, à la mauvaise tenue, et aux coups de vents soudains qui rendent les nuits agitées. On s’accroche aux arbres ou aux rochers, avec de longues ammares sur enrouleurs spéciaux fixés à même le pont (Babord, tribord).
Du trop peu qu’on en a vu, c’est divin !! même si Perkins est souvent sollicité. A ce propos, il semblerait que la majorité des plaisanciers abordent la patagonie d’Est en Ouest, ce qui est à contre sens des vents dominants (W-NW). C’est par contre logique si on veut éviter Panama pour filer ensuite vers le Pacifique et ses iles. Mais on utilise du coup bcp le moteur.
Pour finir, il semblerait que les autorités chiliennes soient un chouia tatillonne sur les produits importés (une banane venant d’Ushuaia, Argentine, Waouh !!! véridique), et aient interdit les charters étrangers, au point de devoir prouver qu’un équipier n’est pas un passager payant.
Petits emmerdements vécus par le français rencontré là bas.
Mais çà donne qd même une grosse envie d’aller pointer l’étrave dans ces lieux magiques et sauvages. Je crois vraiment qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un bateau en alu pour se ballader dans les parages, sauf si on y reste l’hiver, d’Avril à Septembre.
Je suis bien conscient aussi que je n’ai vu les canaux qu’avec un temps plus que favorable, et que la grisaille, les grains, le brouillard et les vents inconstants doivent vraiment changer la donne.
Mais un jour, peut être, là bas …Valépéo…hum !!

Pierre-Olivier de Valépéo

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