étanchéité du propulseur d' étrave

j’ ai une entrée d’ eau au niveau de l’ arbre du propulseur d’ étrave sur mon santorin :grosse mer au pres , ou vent arriere musclé lorsque l’ etrave plonge profond.
j’ ai remplacé le joint spi pour un avec ressort inox : sans effet, puis par un autre avec un joint torique à la place du ressort : sans effet , au bout de 4/5 mois l’ entrée d’ eau est revenue !
l’ évent n’ est pas bouché , 2 joints mousse ont été intercallés entre le propulseur et son caisson ,
rien n’ y fait .
je me demande si le jeu latéral et longitudinal du propulseur dans son caisson ne créerait pas une déformation suffisante de la levre du joint qui faciliterait la fuite.
j’ ai bien pensé monter deux joints spi dans le logement en les empilant (deux de 6) ,et proceder à un calage minutieux , mais le moteur reste à balloter lorsqu’il est descendu alors…
quelqu’ un a-t-il résolu ce problème qui semble récurent
merci , pierre

Bonsoir Pierrot,

Dans le montage Amel, le joint spi n’offre qu’une relative étanchéité. Elle sert à éviter les entrées d’eau lors de la remontée ou la descente du propulseur.

L’étanchéité est surtout le fait des rondelles de néoprène qui sont au nombre de 3. Deux à l’extérieur (côté eau de mer) et une à l’intérieur (côté cabine). Il y a un ordre dans lequel mettre les 2 rondelles extérieur, tu observeras qu’une rondelle est noire et l’autre gris foncé. Je crois que la grise est à poser au-dessus (je ne suis plus certain de moi et je ne suis pas sur le bateau).

Il est indispensable que les rondelles arrivent bien en compression au passage de la coque. Que ce soit en butée de montée ou de descente. C’est cela qui va assurer l’étanchéité.

Pour être certain de la compression, tu dois reprendre les réglages des câbles de commande du propulseur et éventuellement reprendre la longueur. Idéalement, il faut tirer à la main (vers soi), le câble pour faire entrer la goupille de sécurité. De cette manière, les joints seront suffisamment comprimés et tu ne devrais plus avoir de souci d’infiltration.

J’espère que cette explication est claire …

Bien à toi

Patrick

Je cite Patrick :

Pour être certain de la compression, tu dois reprendre les réglages des câbles de commande du propulseur et éventuellement reprendre la longueur. Idéalement, il faut tirer à la main (vers soi), le câble pour faire entrer la goupille de sécurité. De cette manière, les joints seront suffisamment comprimés et tu ne devrais plus avoir de souci d’infiltration.”

Effectivement, j’avais aussi mais un peu d’infiltration au près par mer formée…
Remplacment des joint en néoprèen et je ne sais plus quel ordre…pardon.
Mais il ne faut pas oublié de verrouiller le propulseur en navigant et les cables doivnet être bien tendu; dès lors plus de problème.

bonjour , et merci des reponses , mais …
-à tirer assez fort sur la remontée du propulseur , et à le laisser en pression , ne risque -t-on pas de decollement du puits , celui ci etant seulement collé par strat sur la coque et non homogene ( moulé ) avec la coque
-deusio , j’ ai acheté des joints mousse chez notre fournisseur préféré , et ils m’ ont donné (…vendu) des joints tous noirs !
une idée ?
merci
pierrot

Il faut relativiser la traction manuelle sur le câble. Il s’agit de quelques kilos. Tu ne devrais pas former une flèche de plus de 3 cm en tirant sur latéralement sur le câble.

Sur Caramel, la tête de puits semble très bien stratifiée.

Si tu poses les joints à plat et à la lumière, tu devrais voir un deux noirs et un légèrement plus clair. Ce n’est pas flagrant si on ne le sait pas. Le gris est à l’extérieur et je crois (sans en être certain) qu’il se place au-dessus du noir. L’autre noir est à l’intérieur. Quelques points de colle le maintiendront sur la tête du puits, malgré les va-et-vient du pied de propulseur.

Idem pour les joints extérieurs qui se collent sur le pied. Il est nécessaire de trancher légèrement les joints (à l’identique des anciens) pour qu’ils rentrent correctement dans le puits.

Patrick