La Rochelle: "la famille Amel" dispersée ?

Du fait de l’extension du Port des Minimes à La Rochelle, de nouvelles dispositions vont être prises concernant le contrat d’amarrage des voiliers Amel.

Seuls les emplacements correspondant à des unités d’une longueur supérieure à 14 mètres seront regroupées dans des installations réservées aux voiliers Amel. Ainsi les grands voiliers seraient à l’avenir séparés des moins grands. Selon des informations récentes, les “petits Amel” seraient dispersés sur les pontons 21, 22 et 23. Ces dispositions prises par le Port - si elles sont exactes - vont à l’encontre des souhaits des propriétaires des “petits Amel”.

Voici quelques réflexions de propriétaires de voiliers Amel de longueur inférieure à 14 mètres qui ont déjà eu vent de ces nouvelles dispositions :

Il y a deux ports en France métropolitaine qui hébergent cette marque prestigieuse, La Rochelle et Hyères. N’est-il pas souhaitable que chacun de ces deux ports favorise l’hébergement des voiliers Amel dans les meilleures conditions possibles ?

Pour favoriser cet hébergement, il ne paraît pas souhaitable de diviser et éparpiller les voiliers de la marque. C’est pertinent de montrer à un éventuel acheteur que les plus récents voiliers disponibles à l’achat voisinent avec d’anciens voiliers vieux de 35 ans et qui sont encore en état de fonctionner en faisant la joie de leur propriétaire. C’est bon pour Amel, c’est bon pour le Port, et c’est agréable pour ces plaisanciers qui sont fiers de maintenir de vieux mais excellents bateaux si représentatifs d’une qualité « made in France ».

Mais comme il est bien sûr économiquement stupide de loger un 11m dans une place de 16m - ce que la crise ne permet sûrement plus - , il semblerait pertinent d’avoir sur un même ponton d’un côté un catway des Amels de plus de 14m et de l’autre un catway pour les Amel de moins de 14m, faisant ainsi un usage approprié et intelligent de l’espace sans disperser “la famille”.

Il faut noter au passage que la « cabane » des techniciens du SAV Amel est aussi utilisée par la cohorte des moyens et petits Amel.

Enfin, au Bout blanc, les Amelistes disposent d’un grand parking et de sanitaires dont ils seraient alors privés.

Pour toutes ces raisons, il nous parait très souhaitable de plaider rapidement notre cause, tant auprès des Chantiers Amel (le Président Lemonnier, M. Dufourd SAV) qu’auprès des responsables du Port (M. Moquay, Directeur du Port, M. Bernier, Maître de Port). Pourquoi ne pas profiter du Grand Pavois pour le faire !

Tout à fait d’accord avec toi, je suis sur que les chantiers Amel continuent à s’intéresser aussi aux petites unités anciennes dont l’état actuel est une preuve du sérieux de leur construction.