maramu ou santorin ?

bonjour,
Nos choix se resserrent entre Maramu et Santorin, c’est pour dans 1 an, alors…
Vous, les propriétaires de l’un ou de l’autre, situés en Méditerrannée, et prêts à vendre dans ce délai, à peu près, contactez nous pour nous aider à nous décider. Visite, avis, essai, coup de pub, et j’en passe.
Merci, et à bientôt.
Valépéo

Bonjour,
J’ai eu un maramu 10 ans et j’ai aussi naviguer , une transat sur santorin sloop.
Conclusion: la maramu est taillé pour le mauvais temps, le santorin pour les petits air.
la forme de carène n’est pas du tout la même; J’ai subi 60 nds en atl nord , sans voile et le maramu se positionne de lui m^me parfaitement par rapport aux déferlantes.
Pour le santorin , le mauvais temps commence à 6 Beaufort au près, il va se couché beaucoup plus vite que le maramu.
Par contre le santorin a une ligne extérieure bop plus sympa avec sa jupe style Super maramu.
Cordialement

Je suis un peu surpris de l’analyse précédente : Le mauvais temps commence à 6 Bf au près ! Gloups! heureusement que je ne savais pas cela avant.
Nous naviguons sur un Santorin depuis maintenant 9 ans, mais il s’agit d’un Ketch et non d’un sloop, et je n’ai jamais trouvé à faire cette réflexion même à 8 bf. Je trouvais par contre que le petit temps lui convenait peu…
A chacun son analyse.

Tout çà ne nous aide guère, quoique !!!
Certainement les ketchs Santorin sont ils plus stables que les sloops.
Et le “petit temps”, çà donne quoi ? et çà démarre quand, à combien ?
Merci néanmoins pour vos réponses,
A bientôt
Valépéo

Bon, je vais donner un avis personnel qui ne contentera peut-être pas tout le monde. Comme le nom du bateau l’indique, nous naviguons à l’aise et ne regattons pas avec des sloops. Cela ne nous gêne pas de nous “promener” à 3nds, si nous n’avons pas d’horaire précis. Nous avons fréquemment navigués tout dehors avec 20 - 25nds apparent.
Au près 10nds apparents , le bateau avance.
Pour que le bateau commence à prendre de la vitesse , il faut minimum 15 nds.
Actuellement une seule pointe à 10,5nds …
Nous comptons en général dans les prévisions (en médit.) une moyenne de 5nds pour les longs déplacements. On retiendra que de long déplacement en med , oblige une risée Volvo 6nds 2000 t ( le bateau est lourd et légèrement sous motorisé )
Je considère que pour les petits airs , il est nécessaire de s’équiper d’un spi asymétrique, ou gennaker / code zero, ou maintenant d’après mes lectures d’un code D (delta voile) . Le bateau est équipé d’origine d’un spi léger d’Artimon et d’un balloner pour le portant (arrière -15 +15 au maximum).
Si j’avais eu à choisir entre ketch ou sloop , j’aurais pris le Ketch.

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Bonjour,
Horaces contre Curiaces, querelle des Anciens et des Modernes, bataille d’Hernani dont le Santorin sloop serait le héros ?
Mon intervention ne sera pas non plus une réponse directe à la question de Valépélo qui dès sa première apparition sur ce site avait suscité des prises de positions assez tranchées Maramu / Santorin.
Nous naviguons à bord d’un Santorin sloop depuis 7 ans et demi. Nous venons d’achever un premier voyage de 3 ans qui en 25 000 M environ nous a menés de La Rochelle jusqu’en Martinique via le Groenland, la Gambie, Panama et l’Antarctique.
Du près, nous en avons fait. En particulier lors de notre descente du Pacifique. 1850 M De Panama à Callao (Lima) Pérou, en tirant régulièrement des bords. Puis un long bord de 1350 M de Callao jusqu’au SW de l’ile Juan Fernandez, avant de virer sur Valdivia. Vent très variable de faible à 25 nds.
Nous en avons également fait lors de notre retour d’Antarctique, en particulier dans le dernier tiers de notre traversée du Drake. 13h dans du vent de 21 à 26 nds réels puis 15h dans du vent de 30-33 nds, mer agitée devenant forte.
Le sloop compense l’absence d’artimon par un génois porté de 54 à 60 m2 et un grand voile de 23 à 30 m2. Voiles qui de toute façon sont réduites par les enrouleurs électriques ! Nous enroulons le génois sans doute un peu plus tôt qu’un ketch, autour de 18 nds apparents. Le profil de la voile n’est pas altéré par ces premiers tours d’enroulement. En jouant de la grande barre d’écoute et du bon contrôle de la voile par le point d’écoute en bout de bôme, nous pouvons porter la grand voile entière jusqu’à 25 nds apparents. La chute concave de la grand voile, à l’image d’une grand-voile suédoise favorise le port de la grand voile par brise soutenue au dépend de sa performance par petit temps. Nous n’avons jamais senti le moindre inconvénient à naviguer à bord d’un sloop. Dans la brise, nous envoyons une trinquette. Le bateau ne nous a jamais paru déséquilibré. L’état de la mer influence aussi la réduction de voilure.
Quel avantage aurions-nous eu à naviguer dans ces conditions, au près, avec un ketch ? D’ailleurs, combien de ketchs Amel ont les réglages de l’artimon entravés par le rangement sur le roof arrière de l’annexe ?
Je rejoins Daniel MOINEAU sur les chiffres qu’il donne ci-dessus (cf ma 1ère réponse à Valépélo, en Mars) et l’intérêt d’une voile d’avant légère. Et sur sa remarque qu’un Amel n’est pas un bateau de régate. Quel voilier de 14m embarque 800l d’eau et 400l de GO ? Et puis comment parler des performances d’un voilier dont certains exemplaires sont utilisés en croisière estivale et d’autres en grande croisière avec la différence d’équipements et de réserves à bord que cela implique ? De même que tirer un bord liston dans l’eau est amusant dans un pertuis et tuant pour l’équipage et le matériel au large.
Cependant… au près dans le petit temps, un grand génois n’est-il pas plus performant qu’un artimon ? Et c’est une voile de moins à régler.
Quant à la forme de carène, une carène profonde, n’engendre-t-elle pas plus facilement du roulis lors d’une traversée océanique au portant ?
L’essentiel étant d’aller sur l’eau,
Bon vent
Philippe

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Très bonne analyse qui vient d’être faite, et sa conclusion : l’essentiel n’est-il pas d’être sur l’eau.

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Merci, oh combien, pour toutes ces remarques fort utiles. Il n’est évidemment pas dans nos projets de chercher à flirter avec, ou contre, des voiliers plus rapides. Nos envies sont plus tranquilles, avec un soucis de sécurité , et de confort, dans la sereinité d’un voilier bien construit.
Nos projets sont le voyage, modeste pour commencer, et plus si affinité!!Mais certaines langues(bonnes ou mauvaises) ??? parlent d’enclume, de fifty, de sabot, et il est tout naturel que l’on se pose des questions sur le ratio voile/moteur pour ne pas être déçu, ou au moins être prévenu !!
Merci donc pour vos réponses à toutes et tous, - car j’espère que les femmes naviguent aussi, et s’y interressent, c’est le cas de la mienne-. Nous auront certainement des foules d’autres questions à vous poser, vous qui vivez déjà avec vos merveilleux bateaux.
Bon vent à tous
Pierre-Olivier, de Valépéo

Bonjour,
Enclume, fifty, sabot… J’ai lu les mêmes avis avant d’acheter mon maramu.
Mon ancien voilier datait de 1963, régatier de l’époque (ayant reporté quelques régates au long cours), quille longe et effilé , remontant très bien au vent, très bon marcheur…. J’ai été très heureusement surpris lors de ma première traversée sous 15 - 20 noeuds de vent, bien loin de ces préjugés.
Par mauvais temps, et pour les navigations de nuit j’ai bien apprécier le confort du cockpit et la sécurité qu’on y éprouve.
amicalement
Jean-Paul

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Bonjour Pierre-Olivier,

EOS, notre maramu de 1988, arrive la semaine prochaine a Martigues apres 30 mois a parcourir les iles de l’Atlantique en famille ( et avec un bébé arrivé en cours de route). Pour notre part, il n’y a rien a redire sur ce type de bateau (de meme que sur le Santorin). Il vous emmenera de partout en toute sécurité, a bonne vitesse et dans un niveau de confort que beaucoup d’autres voiliers envient.
EOS est pret a repartir mais pour nous, c’est la fin du voyage et l’heure de redevenir terrien ;-(
Nous aurons plaisir a vous présenter les plus et les moins d’un Maramu si vous passez par Martigues prochainement.
Vous trouverez plus d’information sur EOS sur notre site amel.maramu@gmail.com.
A tres bientot
jef

Propriétaire d’un maramu, lorsque certains disent « amel, ça se traine » je résume en répondant « oui mais il arrive ». Et toc.

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